1 Jeu : que savons-nous de Zibalbul ? - Ministère de la Fiction Publique Territoriale ]

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Ceci est un jeu (calqué sur les magnifiques oulipismes de Miller Levy) : cliquez sur le bouton ci-dessous jusqu’à ce que vous tombiez sur un livre qui semble intéressant. Ensuite, écrivez sa quatrième de couverture – autrement dit un petit résumé – en ne dépassant pas 999 caractères. Puis signez et postez votre création en utilisant le formulaire en bas de page. N’oubliez pas d’indiquer le titre du livre. Les plus beaux résumés, ou ceux qui s’accordent le mieux avec ce qu’on connaît de l’esprit de Zibalbul, seront exposés en regard des livres réellement découpés.

La vie extérieur

Pour votre information, le nombre de titres possibles est théoriquement de 30 au carré, soit 900. Mais en éliminant les doublons et les fautes d’accord en genre et nombre, on peut le ramener à 580 d’après nos calculs. La grande bibliothèque des savoirs zibalbes ne sera complète que lorsque l’intégralité de ces 580 ouvrages aura été écrite.

Messages

  • Que savons-nous de la vie vivante ? Et même, au départ, que savons-nous de la vie ? Et du caractère de ce qui est vivant ?

    Pourquoi y aurait-il de la vie vivante plutôt que pas du tout ? Et pourquoi cette question se pose-t-elle ?

    Qui sommes-nous pour savoir quoi que ce soit sur un tel sujet ? Et même, au départ, est-il possible de savoir quoi que ce soit sur un tel sujet ?

    Quand, pour la première fois dans l’histoire de la vie vivante, une telle question s’est-elle posée ? Et pourquoi ?

    Que dire de plus ? Et puis quoi encore ?

    Telles sont les questions auxquelles ce livre - l’un des plus essentiels des plus essentiels de la collection "Que sais-je ?" - tente, humblement, d’apporter un début de réponse.

  • "La littérature aérienne" par Germain Coutaud et Louis Andlauer

    Ce petit livre est conçu comme un survol de la littérature. Les deux auteurs qui ont ici pris la plume abordent ainsi dans un premier temps les ouvrages traitant d’ "objets" volants (au sens large) puis les ouvrages écrits à bord d’aéronefs et enfin, bien que soit un peu à la marge du sujet, la littérature (abondante) produite sous l’effet de divers psychotropes et. Cette classification inédite montre que nos auteurs ne manquent pas de hauteur.

    Dans la première catégorie, de grands classiques allant des dix volumes de "l’Histoire Naturelle des Oiseaux" de Buffon à "Jonathan Livingstone, le goéland" de R. Bach.

    Dans la deuxième partie citons " Cinq semaines en ballon" de J. Verne et "Le merveilleux voyage de Niks Holgersson" de S. Lagerlöf mais aussi "Objectif Lune" de Hergé.

    Enfin, la dernière partie, est trop vaste pour que nous tentions de la recenser dans cette présentation.

    Cet ouvrage comble un vide.

  • La psychiatrie chlorophylienne
    Françoise Guichard

    Après les excès des siècles passés concernant les traitements des pathologies affectant la santé mentale, l’auteur veut ici faire le point sur les nouveaux modes de traitements que les néo-psychiatres prônent dans le prolongement de la psychiatrie en milieu ouvert.

    Il s’agit d ’instaurer un nouvel état adamique pour régénérer les victimes de burn out et des excès de la société moderne. Foin des petites pilules roses ou bleues ! Retour à la nature et pour reprendre l’écrivain Roy Lewis : " Back to the trees ! " Jus d’ortie et extrait d’épinard comme palliatifs aux produits délétères de l’industrie pharmaceutique.

    L’auteur aborde dans la deuxième partie de son livre et en toute clarté, les problèmes posés par ces cures : par exemple, les problèmes digestifs causés chez les bipolaires par l’excès de consommation de légumes verts en phase dépressive.

  • "La cellule du disque"

    L’auteur raconte dans ce court livre un pan méconnu de l’histoire sociale américaine.

    C’est en effet l’histoire des vedettes de la chanson américaine qui avaient pris des positions résolument communistes dans les années cinquante et qui s’étaient regroupés dans une cellule affiliée au Parti Communiste Américain.

    Voici donc résumée ici cette histoire méconnue ainsi que la "chasse aux sorcières" menée par le sénateur McCarthy contre eux en 54-55. Interrogés, contraints à se renier ou inscrits sur liste noire, la plupart d’entre eux ont changé de métier. Certains ont pu continuer clandestinement de promouvoir leurs idées puisque l’auteur nous révèle que le générique de "Ma sorcière bien-aimée" aurait été écrit en sous-main par l’un de ces proscrits afin de dénoncer la folie du maccarthysme.

  • L’invention du télescope, loin d’avoir apporté à l’astronomie les prétendus progrès dont la revue Nature fait régulièrement ses choux gras, n’a contribué en réalité qu’à fausser notre vision naturelle. À l’instar de Tintin dans l’Étoile mystérieuse, nous peuplons l’univers d’épeires diadèmes monstrueuses mais totalement imaginaires, dont l’existence nous est suggérée par les verres trompeurs d’une industrie optique dévoyée et vendue au grand capital. Il est grand temps de rejeter ce plat de lentilles amer et de retrouver la nudité de l’œil pour boire à la source de la voie lactée et revoir enfin les ourses, les chariots, les poissons et les vierges qui peuplent la voûte céleste. Ce petit opuscule convaincant fait notamment un point nécessaire sur la question des trous noirs, qui ne sont troublants qu’à travers l’objectif fallacieux du VLT européen, dernier cri de la prétention astronomique actuelle.

  • On sait que la chlorophylle (du grec ancien χλωρός,« vert », et φύλλον,« feuille »), est le principal pigment intervenant dans la photosynthèse pour intercepter l’énergie lumineuse, avant sa conversion en énergie chimique. Restait à adopter une méthodologie rigoureuse pour comptabiliser les longueurs d’ondes rouges et bleues réellement absorbées dans ces opérations, afin de déterminer si le vert ne tire pas trop sur le jaune en dehors de l’automne, ce qui aurait des conséquences fâcheuses pour notre environnement, sans parler du reste. On trouvera ici un remarquable précis permettant de schématiser, de répertorier et d’enregistrer les données chiffrées sur ces ondes, afin de refléter et de qualifier, pour un agent ou une entité, aussi bien l’ampleur de l’activité économique des plantes que ses conséquences sur l’inventaire de notre patrimoine colorimétrique.

  • Le calcul dans les mers, par R. Legendre.

    R. Legendre, premier à travailler sur cette question, propose ici un parcours littéraire étonnant.

    Résumé d’années de lectures savantes, cet ouvrage guidera le curieux et l’étudiant à la découverte des innombrables avatars de marins calculateurs.

    Du Vieil homme d’Hemingway qui escompte sa fortune à venir et la voit se réduire sous les dents des requins, aux marins de bateaux pirates qui énumèrent les bouteilles de rhum ou les femmes qui les attendent dans chaque port, des siamois Dupond-t qui cherchent le Trésor de Rackham le rouge dans la Basilique Saint-Pierre à Némo qui tient le compte des lieues parcourues par le Nautilus, Achab ou Noé, tous calculent : les jours, les tonnes de poissons, les vitesses...

    Un index permet de circuler sans boussole d’une mer à une autre, et la surprise finale suit le mot FIN : l’addition de tous les nombres recensés !

    Personne n’attendait cet ouvrage, mais il est soudain absolument nécessaire.

  • Largement méconnue, voire souvent moquée, la littérature territoriale est l’une des formes artistiques les plus prolifiques dans la France du XXIe siècle.
    Si certains y voient l’une des héritières de la forme "absurde" si chère à Ionesco, nul doute que les historiens des prochaines décennies y trouveront un témoignage exceptionnel de l’état de la société française d’aujourd’hui.
    De l’arrêté municipal de Châteauneuf-du-Pape empêchant le survol de la commune par les OVNI, à l’interdiction de mourir à Cugnaux, les auteurs de cet ouvrage ont disséqué les centaines de milliers de pages des Recueils des Actes Administratifs pour en tirer la substantifique moelle et démêler tous les ressorts de cette littérature territoriale que le monde nous envie.
    Une somme bientôt indispensable à tout candidat aux concours de la fonction publique.

  • L’énergie sans télescope

    Pierre Rousseau fait une synthèse des recherches en matière d’exploitation des « forces lointaines », à savoir les diverses sortes de rayonnements dont la Terre est inondée, et que les astronomes se préoccupent d’observer sans y chercher des ressources concrètes. Il recense ici les chercheurs, d’Archimède à nos jours, qui ont tenté d’utiliser le soleil, la lune, les comètes, en les faisant passer au travers de lentilles utilisées comme entonnoirs, afin de récupérer leur énergie.

    Il montre que d’autres savants, plus novateurs, ont pu animer des objets grâce aux coups de soleil sur les peaux sensibles, aux coups de lune sur les cerveaux fragiles, aux fantasmes de fin du monde provoqués par la comète de Haley. L’énergie ainsi développée a souvent été récupérée : peau chaude réchauffant un frigorifié, courses au scoop transformées en électricité statique, voilà quelques exemples analysés.

    Preuve est faite qu’un champ immense s’ouvre à tous les chercheurs.

  • Vie et chronologie des smartphones

    Dans cette époque où tout va vite (trop vite ?), cet ouvrage tente un arrêt sur image pour nous inviter à mieux comprendre ces objets modernes que nous emportons partout avec nous.

    D’où viennent-ils ? Ont-ils une vie et un rythme biologique propres ? Et si oui, que nous veulent-ils ? Autant de questions fondamentales abordées ici pour nous faire prendre conscience de notre relation unique à ces artefacts.
    Sera abordée dans cet opus une mise en perspective chronologique des différents états du "doudou" depuis la Préhistoire (apparition attestée dès le Mésolithique) jusqu’à sa forme numérique qui nous permet actuellement de faire transition avec le Monde. Une hypothèse audacieuse est également avancée, selon laquelle Louis XVI aurait pu découvrir l’ancêtre du smartphone, mais trop peu de sources confirment cette option.

    Une lecture indispensable pour entrer de plein pied dans l’ère moderne.

  • Cette notion, apparue sous l’Antiquité et aujourd’hui prise dans une acception purement médicale (capital soleil génétique) a longtemps été centrale dans les sociétés pré-Chrétiennes pour penser la filiation et les liens familiaux. Ainsi peuvent se rattacher à cette tradition les Princes de Ladash en Mésopotamie et leur Dieu Soleil fondateur, les Pharaons d’Egypte, adeptes du Dieu Râ, qui épousaient leurs soeurs et plus près de nous, dans sa persistance à l’époque moderne, Louis XIV, dit "Le Roi Soleil", au pouvoir héréditaire.

    L’apparition des vacances à la mer (dans les années 1930/1940) et l’invention du bikini (dans les années 1950) ont peu à peu affadi l’idée pour en faire ce que nous connaissons aujourd’hui.

    Roger Peyturaux, ancien Directeur de recherche au C.N.R.S., revient sur ce long cheminement au travers des âges, dressant avec complétude une cartographie temporelle du concept d’Hérédité Solaire qui fera date.

  • Tantale ? le tonneau des Danaïdes ? Sisyphe ? La multiplication des pains ? Tout cela est de la rigolade à côté de cette championne du grand écart à frissons qu’est la comptabilité sociale.

    Ce qu’elle parvient à obtenir, grâce à une ténacité plusieurs fois séculaire, laisse le lecteur béat, béant et les neurones en capilotade.

    Mais qu’est-elle ? Elle est la résultante d’une hybridation : le comptage à deux voix, l’une venant de l’intérieur, les Syndicats, l’autre de l’extérieur, le Ministère de l’Intérieur.

    Son champ d’application essentiel se trouve résumé par quelques mots : manifestation, défilé, meeting, rassemblement...

    Vous découvrez ici que le nombre de participants peut aller de un à dix selon par qui il a été quantifié. Qui nous a donc dit un jour que la comptabilité est un art ennuyeux et précis ? Il ne peut compter parmi nos amis.

  • La littérature ondulatoire est un élément typique de la culture zibalbe. Son principe est simple : on peut considérer qu’une onde est la résultante de deux facteurs : période (ou longueur d’onde) et amplitude. De même, pour écrire une phrase ondulatoire, on dispose de deux facteurs : l’intensité du sujet évoqué dans la phrase (amplitude) et sa longueur (longueur d’onde). Par exemple, ce célèbre poème zibalbe présente un cas extrême : une forte amplitude et une période très courte.

    Orages désirés
    Foudre tonitruante
    Tonnerre grondant
    Flammes lumineuses

    Inversement, cette phrase tirée du recueil Les bruits, de Joséphine de Foilurud, présente une période assez longue et une amplitude très faible :

    Le craquement chétif d’une allumette chatouillait avec une douceur infime le tympan des fourmis occupées à charrier des flocons de cellulose jusqu’au bord des feuilles mortes.

  • Les auteurs osent aborder résolument et sans tabou la question de l’impact du moment sexuel de la conception sur la génétique de la descendance.
    Plus particulièrement, ils se sont intéressés aux enfants nés d’accouplements pendant lesquels les protagonistes ont déclaré avoir "atteint le 7ème ciel". Les cohortes constituées pour cette étude ontfait l’objet d’une sélection approfondie des parents et les fausses déclarations de plaisir orgasmique intense ont été mises à jour grâce à des questionnaires appropriées.
    Le résultat de l’étude montre chez ces enfants une plus forte propension que chez les enfants nés d’union sans plaisir à "être dans les nuages" que la moyenne (82,6 % vs. 42,3%) voire même dans les cas extrêmes "dans la lune"(51,1% vs. 15,2%) alors que seulement 25,2% (vs. 75,5%) d’entre eux ont " les pieds sur terre".
    Ces résultats étonnants devraient conduire les parents à plus de retenue lors de l’accouplement afin d’assurer une bonne insertion sociale de leurs rejetons.

  • Le commerce de détail subit souvent de plein fouet les conséquences des travaux de ravalement des immeubles au pied desquels ils sont implantés. Les chambres de commerce régionales ont joint leurs forces afin de commanditer une étude à l’échelle nationale des magasins ayant eu à faire face à cette épreuve. Tous les propriétaires de magasins ayant dû un jour afficher une banderole "Pendant les travaux, le magasin reste ouvert" ont été inclus dans cette enquête à la fois statistique et sociologique. Le titre du livre est une sorte de "the show must go on " du boutiquier.
    Un ouvrage indispensable pour tous les afficionados du commerce de proximité et autres locavores.

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