Accueil > Le BPPP > La série des poèmes-collages
Hôpital de jour pour adultes de Tergnier
Unité de Soins Intensifs Psychiatriques de Prémontré
Hôpital de jour pour enfants d’Étampes sur Marne
Unité de Proximité de Villiers-Saint-Denis
Maison d’Accueil Spécialisée La Source de Prémontré
Unité de Proximité de Soissons, Belleu
Hôpital de jour pour adultes Borromée de Laon
Unité L’Accueil de Prémontré
Unité de Psychogériatrie de Prémontré
Hôpital de jour pour enfants de Laon
Pavillon Bleu (enfants) de Prémontré
Pavillon Vert (adolescents) de Prémontré
Unité La Nef de Prémontré
Unité La Verrerie de Prémontré
Hôpital de jour pour enfants de Crouy
Hôpital de jour pour enfants et adolescents de Saint-Quentin
CATTP de Belleu
Unité La Closerie de Prémontré
Poèmes non attribués
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Avec Delphine, Hélène, Philippe et Thomas
Je regarde aux gros yeux l’opéra des femmes dures comme le fer | |
à l’origine du vent fleurit un arbre une larme d’autan à la racine des yeux | |
Depuis trois jours, elle se préparait en attendant son amoureux qui revenait de la guerre. À ce moment, la Mort esquissa une grimace. | |
Des coups de bec dans les yeux font changer sa couleur du rouge au bleu. Vous avez certainement deviné. | |
adossé à la cheminée il lisait un livre sa voix grave et fleurie perturbait un enfant endormi | |
quand il recouvrit de verre ces énormes pierres il découvrit la mer | |
Elle dormait profondément à l’ombre d’un arbre aux yeux perçants la Mer de Glace s’amenuisait | |
vous êtes malade de la tête aux pieds il souffre simplement du froid, du soleil, de la pluie | |
Le regard pétillant, l’esprit rêveur, malicieux, de jolies ballerines dansant devant l’Opéra. |
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Avec Cédric, Chea et Éric
Ses pensées frappent le front et dans leurs interstices des mugissements de l’apocalypse. | |
Avec ma guitare, j’ai créé des sifflements métalliques avec la brise du vent comme un bourdon | |
Il existe le maître du centre. Il coud pour avoir une aiguille et se tatouer le ventre. | |
Mon alchimie procède par coups de pieds dans le cul du cerveau. (Depuis la comète de Halley en 1986, je fais de l’alchimie dans ma tête, je prends les éléments qui me traversent et j’en tire une conclusion.) | |
l’erreur de l’astronome dans l’Univers glacial : infinir la Science qui régularise le Temps | |
Il manque à sa cervelle des merveilles dans les profondeurs | |
le maire dans sa cachette nettoie une tache de sauce sur son écharpe harnaché d’un trésor insoupçonné : un chapelet de plomb pour gibier de Satan |
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Avec Alicia, Louka, Noah, Rébecca
Elle devait être vieille comme le Japon | |
Le fracas assourdissant du serpent est synchronisé avec un merveilleux pouvoir | |
La peine… La supprimer offrirait plein de soleil et de chants d’oiseaux | |
Il y a une maison des étages dans les arbres et une grosse bête qui mange de l’eau | |
dans la Lune c’est profond on respire dans l’eau : PRRRFRPFT | |
dissimuler une bouteille de jus d’orange dans un bateau en route vers le port d’Uklao. | |
écartant les doigts du temps la nuit aux lèvres minces déchira ses vêtements |
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Avec Delphine, Ericka, Philippe et Sabrina
C’est une relique de la pluie, déclara le sorcier d’eau. Il voulut se glisser par le trou de la serrure mais il entra sans frapper. | |
Je plante mes racines dans les coquillages pour surmonter les barbelés. Je marche dans la désolation, je réveille les bactéries enfouies dans la neige. Les microbes tuent les branchages en flammes. La cascade carnivore déclenche la mort. Une tempête de sable infecte les molécules qui se posent sur le bois. L’éruption a fait fuir les oursins vers une foison d’arbres givrés. Malgré le volcan, le corail reste de glace. La chaleur est infiniment blanche. | |
Je plante mes racines dans les coquillages pour surmonter les barbelés. Je marche dans la désolation, je réveille les bactéries enfouies dans la neige. Les microbes tuent les branchages en flammes. La cascade carnivore déclenche la mort. Une tempête de sable infecte les molécules qui se posent sur le bois. L’éruption a fait fuir les oursins vers une foison d’arbres givrés. Malgré le volcan, le corail reste de glace. La chaleur est infiniment blanche. | |
Nul parfum ne peut résister au temps comme une incertitude dans l’existence de la tête en feu. | |
S’il existe quelqu’un c’est bien toi que j’attendais depuis si longtemps Le Temps est nécessaire | |
Il la voyait presque jolie dans sa petite robe fleurie et il l’accosta avec un trouble du langage pour avoir le dernier mot | |
Je plante mes racines dans les coquillages pour surmonter les barbelés. Je marche dans la désolation, je réveille les bactéries enfouies dans la neige. Les microbes tuent les branchages en flammes. La cascade carnivore déclenche la mort. Une tempête de sable infecte les molécules qui se posent sur le bois. L’éruption a fait fuir les oursins vers une foison d’arbres givrés. Malgré le volcan, le corail reste de glace. La chaleur est infiniment blanche. |
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Avec Claude, David, Delphine, Fabienne, Hélène, Justine, Marie-Hélène, Océane et Thierry
Rien n’est plus effrayant qu’un diable entreprenant que des parents violents que des monstres déchaînés que des coups de martinet en fait, rien n’est plus effrayant que des parents entreprenants qui donnent des coups déchaînés. | |
Une femme morte depuis quatre ans et demi fait sa prière avec un homme que je n’ai jamais vu. | |
Maman, tu es un château en bois tu es belle comme une girafe rouge comme un extincteur blonde comme les étoiles. | |
Une dame en bois Qui boit un coup De limonade Dans un igloo Sur un volcan Elle en a marre Marre de nous | |
Le mal au cœur est en terre cuite le bonheur est en fer la beauté est en papier la tour Eiffel est en fer l’arc de triomphe est en terre cuite le Trocadéro est en papier mais moi je préfère toucher les seins de ma copine | |
Au temps de la guerre et des éperons le cirque Pinder bouche l’horizon | |
L’âge du monde était pluvieux pendant un mois environ, on porta un blouson la bouche et les oreilles s’embrassaient. L’orage ouvrait de grands yeux. | |
Un homme et une femme Une terre et une pierre Des empreintes Une tête ? Des pieds ? Non ! Un poisson… | |
Je vois des choses un peu bizarres dans mon lit : une armoire, un cosmonaute, ma grand-mère Léontine qui n’existe pas. | |
Faire l’amour faire à manger se balader sans les enfants faire un voyage jusqu’à la muraille de Chine jusqu’à la Mer des Vapeurs |
[remonter]
Avec Annick, Annie, Damien, Dorine et Marie
Une empoisonneuse qui attendait patiemment grâce et liberté | |
Elle avait tout à fait son esprit. Il n’ouvrit pas la porte. Elle était susceptible de sommeil profond. | |
Le délicieux apaisement de l’aurore stagnait dans la mort nucléaire. L’infecte colère du crépuscule se métamorphosait en résurrection céleste. | |
Le lendemain, le jeune homme trempé jusqu’aux os refit surface vers la fin de la Terre. | |
Ni ennemi, ni mélancolie. En l’océan animé, la maille amicale câline la laine en colimaçon comme Annie enlace Léa, Camille, Coline. | |
Ni ennemi, ni mélancolie. En l’océan animé, la maille amicale câline la laine en colimaçon comme Annie enlace Léa, Camille, Coline. | |
Ni ennemi, ni mélancolie. En l’océan animé, la maille amicale câline la laine en colimaçon comme Annie enlace Léa, Camille, Coline. | |
On était en hiver. Le sang coula, invisible sans le moindre bruit. Cependant, elle était le fruit malheureux de la conception ! | |
L’homme n’est jamais content Le petit vieux fait du bruit Le bruit le dérange La nourriture le dégoûte Le vent le décoiffe |
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Avec Boris, Cindy, Flora, Guillaume, Jules, Laëtitia, Nicolas et Rémy
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Les nerfs s’entassaient Le mouleur de toupies resta dans le couloir. La peine avait disparu. |
La musique enchantée ne pouvait donner qu’un CD | |
Quant à vous, regardez bien : le Christ reprit sa marche dans une aveuglante clarté d’or. Un mécanisme pour décorer le tableau est bien là. | |
Ultrasoniquement avalant des moustiques À jamais éloignés des anneaux de Saturne Les suceuses de sang aux ailes élastiques Aiment l’obscurité et la chaleur nocturnes | |
Un monstre repoussant avançait doucement sautillant et chantonnant de nos airs amusés malgré son aspect immonde il voulait nos grâces nos clémences. Ce monstre est la pollution. | |
Tu devras faire un vœu avec un ruban en guise de bonheur. | |
La course reprit sa marche elle chanta de douces paroles. | |
Malheur ! Augustin ! La porte se referma derrière lui, impossible. Trop de choses à la fois. Pour le moment. | |
Trois jours après, il songea à s’accaparer cette intolérable odeur en agréable compagnie. | |
Son visage était une valise dont on pouvait tirer beaucoup d’expressions. |
[remonter]
Avec Claire, Hélène, Jean-Philippe, Patricia et Sophie
C’est la tombe de Jésus et derrière il y a un HLM | |
Elle n’était pas si jolie qu’elle voulait le faire croire. Ses yeux avaient la couleur de la mer. La plume de son bonnet était toute fanée et sa transpiration avait une étourdissante odeur d’eau. | |
C’est le crime de la méduse qui s’excuse et invoque pour sa défense un manque de prudence : "j’ai pas fait exprès". | |
les bâtiments datent du temps où l’on portait des fraises on porte des jeans à présent c’est fini Louis XIII les jardins sont entretenus et fleuris tous les jours la vie des patients est perdue pourtant ils courent toujours on y rencontre des dentistes qui font de la boucherie on se console à l’Oasis en achetant des sucreries | |
Jésus est à poil avec des arbres et des chiens. Sa mère fait une prière : elle veut une épée pour le punir. | |
J’en désire une neuve. Une bien blanche, une en coton, une avec des broderies anglaises, une bien grillée, une bien chaude, une beurée. La vendeuse de pain est gourmande, elle croque dans sa tartine avec plaisir. | |
Envolé, narquois, exhibitionniste, tels sont les critères pour devenir un aviateur anglais. | |
Mes paupières sont des ailes qui déplacent de l’air et transforment une prière en pierre. | |
si j’allais à la montagne, j’essaierais de rentrer en contact avec les plantes pour être en symbiose avec le paysage | |
Les seins de la femme aux lèvres minces n’étaient pas parallèles. L’écharpe lui couvre chaudement les épaules. | |
Sourire aimant écharpe rouge cheveux éclatants la route voyage dans ma tête autour du monde | |
les bâtiments datent du temps où l’on portait des fraises on porte des jeans à présent c’est fini Louis XIII les jardins sont entretenus et fleuris tous les jours la vie des patients est perdue pourtant ils courent toujours on y rencontre des dentistes qui font de la boucherie on se console à l’Oasis en achetant des sucreries |
[remonter]
Avec Daniel, Gérard, Jacques, Jean-Marie, Louisette, Maurice et Renaud
Lire entre les draps dire la vérité indiquer l’avenir gravir la toile de l’oreiller s’accoupler dans des mers inconnues suspendre les nuages | |
Grâce d’une gorge profonde Souveraineté du fer Longs doigts donnant une impression de forme parabolique élégance des cylindres noblesse des procédés | |
Quand ma mère faisait des gaufres on était obligés d’attendre et ça les rendait plus agréables. Elle les décollait avec une fourchette. C’était une patience joyeuse que d’attendre de se faire servir. | |
Les magiciens bleus ont un atout majeur : une curiosité insatiable pour trouver la vérité ancestrale | |
chien blanc dame rouge montagne grise chemin tortueux ambiance printanière ciel bleu langue tirée on pourrait dire qu’ils méditent le paysage monte au ciel | |
Je suis tombée chez moi, je me suis cassé le dos et je suis arrivée ici. Je n’ai plus de pensées agréables. Je voudrais retourner dans ma famille. J’avais rencontré un monsieur sympa, mais il est sorti. | |
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Se cogner la tête : voilà ce qu’il pourrait arriver aux ESpoirs ESpagnols EStuaires EScales |
[remonter]
Avec Jayden, Jérôme, Justine, Léo, Lisa, et Mélina
Je suis sorti de l’eau j’ai des dents pointues un petit nez de gros yeux j’aime qu’on me fasse des câlins et je pense que les églises ça sert à regarder l’heure | |
Un bonhomme se prépare à la bagarre contre les nuages, il mesure 5 mètres 100. | |
Tard dans la soirée on fait la grenouille il est interdit de s’incliner sur l’eau sinon on coule et on reste mort |
[remonter]
Avec Athéna, Céline et Timéo
Apoplexie : fait de se reposer après avoir joué à des jeux débiles. | |
Tu es aussi mignon qu’un loup Tu sens l’oignon comme un hibou Tu as des moignons aux genoux Tu es trognon comme un joujou |
[remonter]
Avec Émeline, Emie, Emmanuelle, Liloo, Mariam, Valentin et Rose
Les soldats épineux s’arrêtèrent devant une porte monumentale. | |
Embarrassée et confuse elle a perdu son métier après un accident mais elle a trouvé des diamants et elle est devenue reine | |
Rien n’est dit et rien ne s’oppose à l’aventure | |
Les roses fanent et la bouche arrête de respirer | |
il fait nuit, des plongeurs descendent dans un puits pour écouter un portrait | |
Il est déconseillé de boire et d’amener un désespoir | |
"Entrez ! " dit le capitaine qui portait des lunettes rose fluo |
[remonter]
Avec Céline, Christophe, Claude, Florence, Gabriel, Kelly, Rharmanna et Sophie
J’ai rencontré le désert bleu J’aime aussi le désert profond J’ai attendu longtemps sur la mer Dans la pierre De longues trompes caillouteuses Plongée dans une solitude d’ivoire | |
Gargouille gothique Tu as résisté au temps Tu vis près de nous | |
À six heures du matin, le cheval regarda par dessus leurs soleils qui s’élevaient sur la mer et sauta dans l’espace pour aller au paradis. | |
Une fillette costumée toute frêle coiffe fleurie buvait son chocolat le regard soyeux | |
Tes yeux sont les pétales d’une fleur autour d’un pistil Des aiguilles extrêmement fines qui partent de tes sourcils Tes pensées sont des fleurs d’une beauté inoubliable | |
Il se mit à maigrir des serpents s’envolaient au dessus des bouleaux. L’homme cachait son sexe avec un maillot de bain. | |
Arythmie sismique Eau minérale Situation affreuse Mains violentes Pieds cloués | |
Gabriel l’Eau-de-Làs Minérale C’est 1 VITTEL Nañen Mentholée La Voix du Labyrinthe débutera sur la Close droite De la Photographie située en bas à Droite Extrémiste | |
Ces Roses évoquaient - évoque ; et… perdureront… À Jamais, venante d’1 sincère Amour Éternelle. Venantes, d’1 Graine Plantée… et, germée d’1, Croyance et Croissance Éternelle de mes Propres Sentiments À Jamais !?! |
[remonter]
Avec Brigitte, Marie, Myriam, Pascale et Sabine
Le rêve courtois d’une générosité gracieuse aide à oublier la réalité | |
Tu es ma lumière mon chemin qui m’a amené à toi mon Lukas mon bonheur | |
Les singes songent à leurs plaisirs multiples au temps où ils cherchaient leurs yeux au fond des puits dans les Ardennes | |
L’aurore perdue, les démons hostiles se transforment en statue | |
Sur les arbres la nuit quand hulule la chouette L’intolérable odeur du shampoing au muguet Nous fait rêver de propre et le chant des clochettes inspire à un garçon d’agréables pensées | |
Indépendant dans la lumière le museau en prière la douceur des poils la couleur du poème (elle est bleue) | |
Mes pattes sont des racines mes pétales sont des poils ma beauté aboie ma truffe sent à merveille ma queue est une tige mes câlins sont des couleurs | |
Une dame très riche arrive au bord d’un lac. Elle observe les poissons et les cygnes pour apaiser ses angoisses. | |
Des hommes vêtus anarchiquement de pantalons noirs en signe de deuil comme un dernier enterrement ils font un carré à l’écart, l’un d’entre eux cache la pénombre de la mort | |
La forêt s’impose sur les chemins de ma rivière. Le lac repose sur les vagues de la paix. |
[remonter]
Avec Thaïs
Un roi au bout du rouleau contemplait la ciboulette il n’allait (son ciboulot) pas comme sur des roulettes | |
Les châteaux c’est pour les reines les fleurs c’est pour les mouches les abeilles font des gâteaux et les rois ? je ne sais pas ! | |
Atchoum font les poissons Atchoum font les cochons C’est vraiment trop marron ! | |
y avait plein de cailloux y avait un poisson il faisait noir dans la piscine parce que c’était la nuit et toi, t’avais peur ? | |
Il faisait osciller sa remorque entre ses dents avec de petites douleurs puis partait errer sur les choses en disant : "cochon ! cornichon !" |
[remonter]
Avec Axelle, Frédéric, Jack, Marine, Milann, Nathalie, Nolan, Pablo, Tyron et Valentin
8 longs bras poilus 4 balancements 4 bananes étincelaient d’une joie lumineuse | |
Que font-elles ? Des doigts d’honneur ? Des signes de religion rock’n’roll ? elles mettent les mains dans une ruche ? Elles jouent du piano ? elles changent la couche d’un bébé tout nu ? elles épluchent des pommes de terre pour ne pas voir le sang si elles se coupent ? elles écrasent des escargots ? elles écrivent des lettres anonymes ? elles tiennent 17 araignées affreuses dans leurs mains ? | |
Les yeux larmoyants du vigneron nouveau Les jambes frissonnantes de la mère jolie Les mains tremblantes de l’éboueur violent Le cœur criant du politicien doux | |
Des milliers de gens vont habiter une petite maison sous l’eau pour exercer le métier de pompier. | |
Les yeux contre le jour les visages contre le luxe les lèvres contre les liens les yeux contre la vitesse | |
Sous son chapeau, la vieille dame a caché des sous ? des poux ? des cailloux ? de l’amour ? du poulet ? Non ! Des croûtes de dinosaure ! | |
Un point d’interrogation sans point à l’envers : pourquoi le ciel est-il en or ? pourquoi l’herbe est-elle en coton ? pourquoi les nuages sont-ils rouges ? pourquoi les pommes font-elles de l’athlétisme ? pourquoi les singes volent-ils ? | |
Treize vieillards aux cheveux longs vêtus de shorts noirs et disposés en carré. L’un d’entre eux, assis sur un bloc de polystyrène, brandit une gourde pleine d’eau. |
[remonter]
Avec Alexis, Aurélien, Audrey, Jean-Marie, Madeline, Nathalie et Sadi
Ce qui sort de terre ne manque pas d’air. Quelques jours après, j’ai envie de voir ça de plus près. Le fleuve où tout le monde s’abreuve. | |
Le culte qu’il s’efforçait de faire durer impliquait le sacrifice sautillant et chantonnant d’une femme hiératique et brûlante dans un pittoresque temple en ruines. | |
Le parallélisme des souvenirs me fait verdir de plaisir d’offrir tout comme cette odeur détestable de fleur des sables | |
La prévision de la lumière nous laisse sans voix La violence du soleil illumine La mer protège de la tristesse La défense du ciel nous étonne Le souterrain éclatant éblouit l’homme | |
En s’occupant de son rosier, il saisit par mégarde des épines à pleines mains. Un matin en se rasant, son miroir lui avait révélé un visage jaune, donc il décida de consulter un médecin. | |
Internet, ce réseau fulgurant et dangereux. Ici et maintenant nulle part ailleurs que sur la terre qui me fait peur et m’enterre. M’impose sur mon smartphone ces contrôles sonores et llumineux. | |
une irrésistible envie de profondeur dans le reflet des espoirs qui s’agitaient follement dans les flots | |
Serait-ce un papillon aux ailes déployées ? Une étoile qui brille au ciel étincelant ? Un oiseau étranger tout prêt à s’envoler ? Ou, voguant sur la mer, un voilier déferlant ? |
[remonter]
Avec Alain, Anne, Aurélien, Eddy, Étienne, Katya, Mina et Pascal
La parole s’arrêta derrière ses dents de lapin. Ses lèvres minces fermèrent la porte de l’Enfer. | |
Le gendarme de Saint-Tropez enquête dans un tourbillon de labyrinthe sur le château de Carcassonne. | |
Elle revint de nouveau humaine Surtout, je la garde près de moi, bien au chaud. | |
La mer aux bulles de coca, le vent aux aboiements de loup, woof woof, pss pss, chht chht | |
Ma mère aura le droit d’admirer la forêt géante de l’Albatros et ses sangliers. | |
un chat coupait sa respiration sifflante avant de griffer du Ron-Ron | |
Lorsque l’on possède un trésor, on le garde. | |
J’ai déjà cent cravates. Cependant, j’en voudrais bien une autre. Si vous trouvez ça superflu, mettez-vous une plume dans le cul ! | |
Avec sa main, IRLEENAU attrape un masque. Il est fier de ses yeux de souris. | |
Marcher le long des rochers pour trouver un requin aux yeux larmoyants, et plonger pour le consoler. | |
C’est un plaisir de le voir traverser l’atmosphère fraîche et immaculée en s’écriant : – Qu’importent les difficultés ! | |
Une douceur posée sur la table permet d’absorber la tristesse créée par mille parfums. | |
Dans un délire affreux, les yeux repoussants et les cheveux frisés d’une sorcière m’ont jeté un sort. | |
se mouvoir sans regarder toutes ces choses, gâteaux, viandes, qui s’entrecroisaient dans un petit vase | |
Marine j’aime quand tu me fais des crêpes ÉNORMES et TRÈS BONNES. | |
Les yeux pénétrants regardent le chien et le ciel, le soleil et le vent. |
Le parfum était vraiment bleu. Partout palpitaient des lèvres dépourvues de sécheresse ! | |
Sa tête entre deux éclairs se changea en horreur. La pointe d’une aiguille était inutile. Ils finirent par entendre ses souffrances. | |
Trois hommes en contact avec la vieillesse se tordaient dans un lit de glace. | |
Ce devait être le grand jour, on alla chercher la promise qui se cacha dans les fougères séculaires. Le mariage ne put avoir lieu pour cause de cryptogamie. | |
La Mort, amaigrie, faisait tomber des flocons sur un sablier d’électricité. | |
Ainsi qu’une trombe, une brise légère engloutissait les nuages où demeurait la Vieillesse. | |
Enfin, songea le jeune homme en caressant sa longue atmosphère peuplée d’animaux féroces | |
Visage pâle au front couvert de bosses Peau sèche et fine aux failles insondables, Larmes aux yeux d’un regard misérable Sont fruits amers de ces heures atroces. | |
Mes pensées succulentes partent dans tous les sens j’aime suivre leur pente pour tomber en enfance | |
Il y aura toujours des vers au centre d’une fleur blanche une idée n’aura jamais de fin | |
Robuste vieillard vacarme effroyable de ses poumons un vent glacial voudrait déchaîner la musique des planètes | |
L’oiseau échevelé contemplait le pénitent glacé et lui demanda : m’accorderiez-vous une faveur ? | |
Pauvre femme prenez garde au Temps aux joues flasques. Mille fois plus que la fleur sombre tant cherchée. | |
Le monde fixait sur les femmes des fleurs industrielles qui se cristallisaient avec le temps |