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Un parcours sonore réalisé entre janvier et mars 2023 avec quatre classes de sixième du collège Descartes de Mons-en-Barœul.
Une trentaine de petits panneaux ont été disposés dans les rues de la ville. Un flash sur leur QR Code permet d’écouter le poème en rapport avec le lieu où l’on se trouve. On peut également retrouver les lieux et les poèmes sur la carte interactive !
une barrière dégommée à côté du grand fort des dealers
les tours comme les Dalton, le temps magnifique ensoleille le parking blindé
les voitures colorées sont toutes illuminées
tour-cheminée surplombant la pyramide
9 rue Jeanne d’Arc
Poèmes écrits sur le principe du rhumb de Frédéric Forte à partir d’un point de vue obtenu via Google Streetview.
Morales élémentaires à la façon de Raymond Queneau. Le tronc de 7 vers est écrit par les élèves, les couples nom-adjectif sont composés selon la règle du poème fondu de Michelle Grangaud à partir d’extraits du Frankenstein de Mary Shelley.
une brume sombre arrose la Lune
elle semble marmonner la lueur boréale sous l’aurore amère
la mer mesure son amour à sa blessure
une âme seule brûle son ombre sur le sable
(beau présent à la façon de Georges Perec à partir des lettres M O N S E N B A R O E U L )
Un poème collectif écrit à partir de vues de Google Streeview
Des fleurs, des tombes, des couleurs
parc mort
à minuit pile au cimetière
sortir des tombes
horriblement
comme dans aucun autre cimetière
La chose de la rue Faidherbe
vit dans un sous-sol funèbre.
Les demoiselles superbes,
elle leur ôte les vertèbres.
Poèmes inspirés par les Compléments de noms de Michèle Métail.
Un poème de code postal comporte cinq vers. Chaque chiffre du code postal indique le nombre de syllabes à écrire. On peut remplacer le zéro par un mot fort signifiant le vide ou l’absence
Si le texte est écrit à la manière d’Aristide Bruant, la musique emprunte plutôt au genre hip-hop.
Sous les douves du fort craquelées de fissures,
les assassins givrés se cachent dans le noir.
Leur visage inquiétant croisé dans le miroir
nous transforme en glaçon… Ô mortelle blessure !
Rue du Général de Gaulle
un homme a perdu la tête